Le secret d'un corps tonique après 40 ans? Faire moins de sport mais mieux

Cette semaine, on parle sport/mouvement/activité physique : notre pratique sportive après 40 ans.

Je vois (mais j'imagine que je suis plus réceptive à ces messages que vous, qui n'êtes pas prof de yoga et avez plein d'autres centres d'intérêt) de plus en plus de "figures" du wellness, de la santé, s'exprimer sur le fait que faire du sport est vraiment essentiel pour vieillir en pleine santé. Il faudrait faire du sport 42 minutes par jour, selon le docteur Frédéric Saldmann.

Vous le savez peut-être, j'ai tendance à être une "sportive sédentaire" - celle qui fait beaucoup de yoga mais qui prend sa voiture pour faire 500 mètres . Mais au fil de mes formations et de mes recherches sur le bien-vieillir, j'ai découvert quelque chose d'important : après 40 ans, on ne peut plus s'entraîner comme avant.

Je ne dis pas qu'il ne faut pas faire de sport, évidemment, mais je voudrais juste nuancer un peu.

Pourquoi?  La science derrière tout ça

À partir de 35 ans, notre production d'œstrogènes commence à diminuer progressivement. Ces hormones ne sont pas seulement liées à la fertilité - elles jouent un rôle crucial dans:

* La récupération musculaire

* La densité osseuse

* La souplesse des articulations

* Notre niveau d'énergie

Et voilà l'erreur que beaucoup d'entre nous font : continuer les mêmes entraînements intenses qu'à 30 ans, sans adapter la pratique aux nouveaux besoins de notre corps.

L'inflammation : le défi caché de la ménopause

Ce qu'on ne nous dit pas assez, c'est qu'à la périménopause, notre corps est déjà en état d'inflammation naturelle plus élevée. Pourquoi? La baisse d'œstrogènes crée un terrain plus inflammatoire. 

Et quand on ajoute du sport intense sur ce terrain déjà inflammé? On jette de l'huile sur le feu! Le sport intensif augmente temporairement l'inflammation dans le corps - c'est normal et même bénéfique quand on peut bien récupérer. Mais quand notre corps est déjà en "surchauffe", ça devient contre-productif.

Le cercle vicieux du "plus = mieux" (mais d'où on sort ça??)

Beaucoup de femmes, frustrées par ces changements, augmentent l'intensité de leurs entraînements. Résultat?

* Plus d'inflammation

* Plus de cortisol (hormone du stress)

* Plus de fatigue

* Moins de résultats

* Et parfois même une prise de poids paradoxale!

Et là on est d'accord, on a plutôt envie de tout arrêter, de se mettre derrière Netflix avec des M&Ms.

La solution? Travailler AVEC notre corps, pas contre lui

Les signes qui montrent qu'il faut adapter sa pratique

> Vous mettez plus de temps à récupérer après une séance

> Vous avez souvent des douleurs articulaires

> Votre énergie fluctue beaucoup

> Vous avez du mal à perdre du poids malgré l'exercice intense

>Vous dormez mal après les séances du soir

Ce qu'il faut faire à la place : 

Privilégier le renforcement musculaire

Le muscle est notre meilleur allié après 40 ans. Il protège nos articulations, booste notre métabolisme et maintient notre densité osseuse. J'en reparlerai.

Respecter les temps de récupération 48h minimum entre les séances intensives. Oui, même si vous vous sentez en forme!

Miser sur la mobilité 

C'est différent de la souplesse - il s'agit de maintenir une bonne amplitude de mouvement dans nos articulations.

Écouter son cycle 

Adapter l'intensité selon où vous en êtes dans votre cycle menstruel (ou selon votre énergie si vous êtes en ménopause).

Mon conseil bonus

Commencez par ajouter avant de soustraire. Au lieu de vous dire "je dois arrêter le cardio", ajoutez une séance de renforcement musculaire par semaine. Observez comment vous vous sentez, et ajustez progressivement.

Vous savez que ça m'intéresse toujours d'avoir votre retour, alors dites-moi : avez-vous remarqué des changements dans votre récupération après 40 ans? 

Prenez soin de vous, 

Luv, 

Olivia