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Photo du rédacteuroliviagrison

Le yoga en salle ou à la maison?

Oh que ce week end fut bon!

On a fini par avoir du soleil, on s'est posé, la vie est belle!

J'en ai profité pour prendre des cours de yoga (sans surprise) dans les deux lieux de Yoga Village : Batignolles et Capucines.

Le premier avec Benoît Piernot, star yogique s'il en est, pour un vinyasa, le second avec Alex Leroy pour un cours spécial inversions.

J'étais trop contente de pouvoir prendre ces deux cours.

J'avoue que je suis entrée dans le yoga par le corps : la sensation d'expansion, de progrès me grisait. Ce plaisir de savoir faire quelque chose avec mon corps à la fin d'un cours que je ne maîtrisais pas avant... Ensuite, assez rapidement, est venu l'attrait - l'attirance? pour la philosophie qui se cachait derrière. Plus je perçevais de petites touches de spiritualité à travers quelques mots lâchés par un prof pendant un cours collectif, moins j'aimais le pilates, cette gym certes efficace, mais que je trouve aujourd'hui "sèche".

Bref, si en effet je suis venue au yoga par le corps, ces derniers temps j'ai un peu laissé de côté l'aspect performance, physique.

Ma pratique de yoga hormonal, ma compréhension, puis ma volonté de syncroniser ma pratique avec mes besoins au moment M afin d'avoir le meilleur fonctionnement possible, m'ont doucement éloignée de cette recherche de la posture X, de vouloir à tout prix tenir en headstand etc. Autre chose s'est installé. Pourtant mes vinyasas sont très dynamiques, je m'en rends compte (j'entends d'ici mes élèves ;-) ) Mais ma recherche personnelle a un peu évolué.

Ce qui est génial, c'est que rien n'est exclusif. Et faire ce petit tour dans des cours où j'ai pu laissé mon corps explorer, aller plus loin était délicieux.

Sans doute est-ce encore une histoire d'équilibre.


En revanche, je dois avouer un truc assez peu politiquement correct... J'ai aimé les profs, les cours, mais ça m'a rappelé quand je prenais plein de cours partout dans Paris avant d'être prof.

Je ne parle pas de Yoga Village, mais en général les salles sur chargées, l'impression de devoir batailler pour avoir une place, les regards parfois pas très sympathiques, les mini vestiaires où il faut jouer des coudes pour attraper ses affaires et partir pas trop en retard... Et tout le bénéfice de la pratique s'envole.

Heureusement, ce n'est pas le cas de tous les studios.

Dans ces moments là, je mesure ma chance d'enseigner dans les studios dans lesquels je travaille, que ça soit Healthy Warriors, The New Cool ou le Brach. Là, je sens qu'on fait groupe, même si je comprends très bien qu'on ait envie juste de venir prendre un cours et de partir. Il ne s'agit pas de devenir copain avec tout le monde, juste de respecter l'autre, d'être un peu dans le coeur.

Ça me permet aussi de valoriser les cours en visio.

Franchement, quel plaisir de pratiquer dans le confort de son chez soi, dans la tenue confortable de son choix, au moment précis où je suis dispo... sous réserve qu'on sache trouver la bonne vidéo. C'est tout l'intérêt des programmes digitaux : on est guidé, accompagné dans une progression ou vers un objectif, plutôt que de prendre des vidéos aléatoirement sur Youtube.

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