Le pire n'est jamais certain
- oliviagrison

- 25 oct.
- 2 min de lecture

Cette semaine j'ai juste envie de partager une réflexion que j'ai eue ces derniers jours sur l'imprévisible.
Regardez, ces dernières années, nous avons vécu des événements que personne n'aurait pu prédire : une pandémie mondiale qui a mis nos vies sur pause, des bouleversements politiques impensables (honnêtement, on nous aurait raconté les dernières séquences depuis l'élection de Trump il y a 6 mois on aurait cru que ce n'était même pas digne d'une mauvaise série), des technologies qui transforment notre quotidien à une vitesse vertigineuse.
Notre instinct nous pousse à vouloir tout contrôler, tout prévoir. Nous élaborons des scénarios, souvent pessimistes d'ailleurs. Combien de nuits avons-nous passées à nous inquiéter pour un futur qui, finalement, ne s'est jamais matérialisé comme nous l'imaginions?
Et si l'incertitude, loin d'être notre ennemie, était en réalité notre plus grande source d'espoir?
Par exemple, pendant des décennies, les experts s'alarmaient de la surpopulation mondiale, prédisant des catastrophes humanitaires inévitables. Ce qu'ils n'avaient pas anticipé? L'impact de l'éducation des femmes. Dans les pays où les filles ont accès à l'éducation, les taux de natalité ont naturellement diminué, sans contrainte ni politique coercitive.
Personne n'avait prévu cette solution. Elle a émergé, simplement, de l'évolution de nos sociétés.
Je me mets donc à penser : et si, pour le dérèglement climatique qui nous préoccupe tant, des solutions que nous ne pouvons pas encore imaginer étaient déjà en train de germer? Des innovations, des prises de conscience collectives, des changements de paradigme que notre vision actuelle ne peut pas encore percevoir?
Je crois que je viens de comprendre cette fameuse phrase : "le pire n'est jamais certain.
Le yoga nous l'enseigne depuis toujours
Cette philosophie de l'incertitude heureuse, le yoga la cultive depuis des millénaires à travers le concept d'impermanence (Anitya en sanscrit). Rien n'est figé, tout est en perpétuel changement. C'est comme ça. Tout passe.
Quand je guide mes élèves dans la posture du guerrier en dévotion (Devotional warrior), je les invite à s'en remettre à plus grand qu'eux-mêmes. Il y a quelque chose de profondément libérateur à reconnaître que nous ne contrôlons pas tout. Que parfois, la vie nous surprend de la plus belle des façons.
Le lâcher-prise (Aparigraha) n'est pas une démission, mais une ouverture aux possibilités infinies que l'univers peut nous offrir.
Et si notre ménopause était finalement une bonne surprise?
Et bien sûr, je finis par relier ça à mon sujet de prédilection 😉Je vois tant de femmes aborder la périménopause avec appréhension, anticipant le pire : bouffées de chaleur insupportables, prise de poids inévitable, humeur en dents de scie... Il faut dire que oui, la parole se libère, mais souvent pour annoncer la litanie des symptômes potentiels..
Mais si nous appliquions cette philosophie de "le pire n'est jamais certain" à cette transition?
Et si, contrairement à ce que vous craignez, cette période devenait l'une des plus épanouissantes de votre vie? Si votre corps vous surprenait par sa résilience? Si cette transformation vous ouvrait des portes que vous n'imaginiez même pas?
C'est même exactement pour ça que j'ai crée un grand événement 100% gratuit et 100% digital qui aura lieu du 5 au 9 mai.
Cette fois, promis je vous dis tout dimanche prochain!




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