C'est complètement dingue, je ne me rappelle plus où j'ai entendu parler pour la première fois de ce yoga. Je sais que j'ai voulu me former pendant le COVID, mais sa fondatrice Dinah Rodriguez, qui était déjà âgée, ne se déplaçait plus. J'ai donc suivi une formation avec Tatiana Elle de yoga de la femme, qui inclut du yoga des hormones. Je n'étais pas rassasiée :-) j'ai donc fait un stage de 3 jours pour appliquer le yoga des hormones. Et je me suis enfin formée auprès de la source à distance, puisqu'elle ne voyage plus.
Bref, je ne me souviens pas comment c'est venu à mon oreille, mais j'ai senti que c'était passionnant.
Voici l'histoire :
Dinah Rodriguez, médecin brésilien, va chez son gynéco dans les années 80. Elle a déjà une quarantaine d'années, et son médecin est épaté par ses ovaires, qu'il déclare être celles d'une jeune fille. C'est alors qu'elle fait le lien avec sa pratique de yoga et se rend compte de l'impact que ça a sur ses hormones. Elle décide de formaliser sa pratique, qui est un mix de plusieurs yogas, puisqu'on retrouve des éléments du Kundalini, la visualisation vient d'une très ancienne pratique tibétaine...
Comme elle est médecin, elle a le réflexe de documenter son travail. On trouve sur son site les résultats de différentes études qui montrent les résultats incroyables de sa pratique : en 4 séances par semaine pendant 4 mois hors semaines de règles, le taux d'oestrogènes fait + 259%.
Concrètement, comment ça marche?
Dinah pense qu'il faut réactiver les glandes, et pour cela, il faut des postures dynamiques et des respirations puissantes.
On enchaîne donc une série de postures, toujours les mêmes, que l'on fait avec une respiration particulière, qu'elle appelle "bastrika KD". La respiration Bastrika existe dans le yoga traditionnel, mais Dinah l'a modifiée en indiquant qu'on doit la faire en activant le bas du ventre plutôt que dans les côtes. On a compris... de cette façon, on commence déjà à masser mécaniquement les ovaires, principales glandes responsables de la production d'oestrogènes.
Pourquoi KD? Elle ne répond jamais à cette question. Elle ne répond d'ailleurs pas beaucoup aux questions trop précises sur la méthode. L'enseignement avec elle se fait un peu comme en yoga "à l'ancienne" : le maître donne, l'élève reçoit sans poser de questions. C'est à prendre ou à laisser...
Elle reste hyper impliquée. Je crois qu'elle à 97 ans, et continue de proposer régulièrement des RDV en visio. Elle veut tout savoir, comment notre pratique évolue, quels sont nos résultats, ceux de nos élèves. J'adore. On peut en profiter pour lui poser des questions. Par exemple, récemment, j'ai eu une demande d'une élève qui a un kyste à l'ovaire et me demande si elle peut continuer de pratiquer. Je lui ai conseillé de demander à son gynéco, mais il n'a pas vraiment répondu. Je vais donc lui demander lors de notre prochaine rencontre virtuelle.
Je reprends... C'est donc une série de postures, pratiquées avec une respiration particulière qu'on répète un certain nombre de fois. Ensuite, il y a une visualisation, qui vise à énergiser les différentes glandes en charge de la production d'hormones féminines, directement ou indirectement : les ovaires, les surrénales, la thyroïde, l'hypophyse.
Quels sont les bénéfices?
Ils sont nombreux.
Tout d'abord, ça repousse l'arrivée de la ménopause. C'est évidemment ce qui m'a intéressée. Non pas que j'ai envie d'avoir mes règles plus longtemps, mais c'est surtout que ça repousse par la même occasion tous les symptômes désagréables : la peau sèche et plus fine, les bouffées de chaleur, la prise de poids et cetera et cetera...
C'est aussi ce qui intéressait Dinah, c'est ce qu'elle avait expérimenté. Mais au fil du temps, elle s'est rendu compte que ça aidait les femmes avec des problèmes de fertilité (ça marche très bien là dessus), les syndrômes d'ovaires polykystiques, les jeunes filles et leurs règles chaotiques. Elle a même fini par concevoir une méthode pour les hommes.
Au fond, cette technique harmonise les hormones. C'est donc bon pour tout le monde.
Concernant la femme, j'ajoute qu'on travaille sans cesse le périnée, ce qui n'est pas négligeable.
Voilà! J'espère que c'est plus clair!
Et que ça vous donne envie!
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